Les événements récents contre le journal Charlie Hebdo et les plus récents obligent le gouvernement à changer de stratégie pour lutter le plus efficacement contre le terrorisme, ainsi que toute forme de discrimination. C’est sur le web que les choses se passent maintenant.
Surveillance accrue et actions
Le premier ministre Manuel Walls a reçu les plus grosses sociétés françaises d’hébergement web telles que Ikoula.com pour voir de quelle manière concrète il est possible de surveiller les noms de domaines (cliquez ici pour comprendre ce qu’est un nom de domaine : https://express.ikoula.com/fr/nom-de-domaine). Tache bien délicate il faut l’avouer, mais pour aller plus vite, le gouvernement a désormais la possibilité de bloquer les sites sans décision de la justice.
Forcément, les partis en désaccord avec cette nouvelle loi prétendent qu’il s’agit d’un frein supplémentaire à la liberté des propriétaires de sites mais aussi des internautes, et que cette mesure n’empêchera nullement des personnes mal intentionnées de diffuser entre elles des informations. En effet il existe des progiciels spécialisés dans le changement d’IP, qui permettent de donner l’apparence d’être connecté d’un autre pays que celui où l’on est physiquement.
Un hébergeur web français s’installe dans un autre pays
En réaction à cette nouvelle loi, la société d’hébergement et gestionnaire de boîte mail Altern a décidé de déménager. On se souvient il y a une dizaine d’années de l’amende importante qu’avait dû payer son directeur suite à une plainte d’Estelle Halliday. Des photos de l’ex mannequin nue avaient été remarquées sur un site hébergé par cette société. Bien que n’étant pas le propriétaire du site, celui-ci avait pourtant dû s’en acquitter. D’autant qu’il s’agissait de photos scannées à partir d’un magazine « Voici ».
Ces nouvelles mesures vont-elles permettre une meilleure surveillance des cellules terroristes ? Le contrôle gouvernemental s’apparente-t-il à un pouvoir similaire à celui de la NSA aux Etats-Unis ? L’avenir nous le dira !